R=RExT cette simple équation imaginée par Paul Zane Pilzer révolutionne aussi sûrement la conception de l’économie que le fit E=MC2 pour la conception de l’univers. Depuis toujours, les économistes ont établi que la richesse « R », résultait des ressources « RE » dont dispose un pays, un état, une entreprise, un individu. Et que plus on dispose de ressources (matières premières, énergies, etc.) à échanger ou vendre, plus on est riche ! Seulement voilà, c’est oublier la technologie « T ». Pendant des siècles, la technologie n’a pas beaucoup évolué et de ce fait, influait peu sur le résultat de l’équation. Depuis l’avènement de l’ère industrielle et plus encore de la révolution numérique que nous connaissons actuellement, ce facteur devient capital. La technologie «T » est un démultiplicateur de ressources.
Avec une technologie performante et très peu de ressources on crée bien plus de richesses qu’avec quantité de ressources et une piètre technologie. Comment le Japon a-t-il pu devenir la nation disposant du PIB le plus élevé par habitant s’il avait du compter sur ses seules ressources ? Et pourquoi la Chine commence-t-elle à jouer dans la cours des grands ? Parce qu’elle dispose d’infinies ressources ? Non ! Elle les a toujours possédées ! Parce qu’elle a commencé à intégrer les technologies les plus récentes. Cette simple équation, bouleverse l’approche traditionnelle de l’économie fondée sur la gestion de « pénurie ». Là où régnait le pessimisme, elle apporte une vision résolument optimiste ! L’épuisement des ressources n’est plus un problème dès lors que la technologie, par l’innovation et la performance la compense. La mondialisation n’est plus une menace pour les pays occidentaux, dès lors qu’ils investissent dans la technologie et créent de nouvelles richesses. Même le chômage apparaît comme un bienfait ! Car qu’est-ce que le chômage sinon la conséquence d’une transformation. En évoluant, nous abandonnons des pans entiers d’emplois au profit de nouvelles activités. Ce qu’il faut faire pour les chômeurs, c’est les aider à se former aux nouveaux métiers émergeants plutôt que de les payer à rester « hors jeu ». Bref, une bonne dose d’optimisme qui fait du bien en ces temps moroses. Merci à Stephane L. de m’avoir conseillé cette saine lecture.
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