Selon les dernières études psycho-socio, une nouvelle génération est en train d’émerger : les sofaliseurs. Ultta-connectés, ils gèrent leur vie depuis leur sofa et passent le plus clair de leur temps sur les réseaux, à socialiser. Comme leurs aînés, les sofaliseurs sont zappeurs, volages et ingrats. Mais avec une différence. Le cul rivé dans leur sofa, ils ne peuvent rester plus de 10 minutes devant un programme télé sans passer un coup de fil, vérifier leurs messages ou naviguer sur Internet.
La sofatittude, c’est en quelque sorte l’art de cocooner tout en socialisant. Et, pour reprendre les termes du dossier de Challenges de cette semaine, « de multiplier ses amis sans jamais les voir, de vivre couché ou vautré, de parler pour ne rien dire, d’ériger le futile en principe de vie. ». Leur problème principal n’est pas la gestion de leur temps mais la gestion de leur temps d’écrans. Entre télé, ordinateur, mobile, tablette et console. En Grande Bretagne, ce phénomène a de sérieuses répercussions sur les couples. On parle désormais de « veuf (ou veuve) des réseaux sociaux », lorsqu’on perd son conjoint, happé par les réseaux. Chez les sofaliseurs, rien ne se fait plus sans être instantanément partagé avec son réseau via facebook, twitter ou autre. Selon l’étude Redshift Research, 45% des sofaliseurs indiquent s’être servis d’un outil de réseautage pour commenter en direct leur émission de télé préférée (51% chez les femmes). Avant même sa commercialisation, la télé connectée a d’ores et déjà trouvé son cœur de cible ! Et d'une manière générale, l'interconnexion entre tous les devices, à partir de son(ses) comptes sociaux un prérquis à intégrer pour les marketeurs.
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