L’édito de Seth Godin du jour m’inspire une petite réfelxion sur l’année qui s’annonce en France. Avec la crise Grecque qui a précipité la crise de l’Euro, L’Europe entre dans une période de fortes turbulences. Il se trouve que pour la première fois depuis le début de la 5 ème République, elle coïncide, en France, avec une année électorale. La tâche des candidats s’en trouve d’autant plus délicate. Tous rêvent de devenir l’homme ou la femme providentielle. Mais pour y parvenir, leur marge de manœuvre n’a jamais été aussi faible. Ils vont devoir naviguer entre le désir profond de changement de la population et la peur d’une dégradation que pourrait justement entraîner un changement du précaire équilibre que nous connaissons.
Leur dilemme : comment susciter l’espoir sans effrayer ? Comment fédérer sans décevoir ? Les plus prudents risquent de ne pas sortir du lot. Ne pas émerger du paysage et de sa grisaille ambiante. Les plus audacieux risquent eux, de s’exposer et de se griller.
Entre les deux, la voie est étroite car elle sous entend de savoir dire « Non ». « Non, je ne peux pas promettre ça parce que le faire serait mentir sachant que je ne pourrai le tenir. »
Mais aussi savoir dire « Oui ». « Oui, je suis prêt(e) à prendre des risques. Essayer ce qui n’a pas encore été tenté et avancer des promesses que je m’engage vraiment à tenir vraiment.»
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