Merci La Redoute ! Merci les 3 Suisses. Grâce à vous la communication virale a repris des couleurs. Il y avait longtemps qu’un buzz comme celui-là n’avait envahit les espaces et apporté autant de joie et de fraîcheur à nos wall et nos TL. Il faut dire qu’avec l’avènement des réseaux sociaux (et en particulier de Facebook), le viral s’est industrialisé, formaté… professionnalisé et aussi publicitarisé. Ce qui compte aujourd’hui, c’est la chaîne de diffusion. Le media prime sur le « content ». La force créative du message passe en arrière plan. La cause : les considérables recettes publicitaires en jeu.
L’intérêt d’un réseau social tel que Facebook (et on les comprend) est de vendre du display aux annonceurs, pas que ces derniers se débrouillent seuls avec leurs fans et arrêtent d’investir, une fois leur communauté recrutée. Le système est fait pour qu'il faille régulièrement les réactiver afin qu’ils restent exposés aux publications des marques. Et rien de mieux qu’une bonne vieille campagne de pub à coups d'euros !
Dernièrement, le Social Media Club a tenu une conférence sur le thème de la viralité afin de tenter de définir les ressorts des phénomènes viraux. Plusieurs experts y ont exposé leurs théories et évoqué l’état des recherches à ce sujet. Je vous invite d’ailleurs à en lire le compte rendu ici. La conclusion des débats est qu’il n’y a pas de recette miracle (on s’en doutait !).
- Les uns pensent que la viralité tient avant tout à la nature du message. Des messages « futiles et émotionnels ». A cet égard, on serait tenté de dire que l’exemple de La Redoute leur donne raison.
- D’autres pensent que ce qui compte, ce sont d’abord les individus (au cœur desquels les influenceurs) et le type de réseau qui les relie. Ceux qui sont à l’origine du message et ceux qui le relaient. Ce seraient eux, qui par leur propre potentiel viral donnerait ce caractère à un message.
- D’autres encore, se référant au phénomène des flashmob, privilégient la dynamique du jeu. « faire parti » du buzz importe plus que le message lui-même, les acteurs ou leurs relais.
- Les derniers, enfin, pensent que c’est avant tout affaire de circonstances. Le bon message, au bon endroit, au bon moment.
Pour ma part, je partage volontiers la métaphore du chercheur Watts selon laquelle le buzz est comme un incendie. Il faut bien sûr au départ bien une étincelle, mais le vent, la sécheresse du terrain sont au moins aussi déterminant dans la propagation. Et tous ces éléments ne sont pas toujours maîtrisables.
Et vous, quel est votre avis sur le buzz viral ?
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Rédigé par : gratis slots | 21 novembre 2013 à 16:17
C'est définitivement avoir le bon message au bon moment.
Rédigé par : Pierre@Marketing viral | 14 décembre 2012 à 09:35