La Télé : le meilleur remède contre le chômage des jeunes !

Alors que le chômage bat des records, nous manquons cruellement de personnel dans de nombreux domaines. 300 000 emplois ne seraient ainsi pas pourvus. Il manque des soudeurs, des mouleurs, des tourneur-fraiseurs et bien d’autres encore. Une responsable syndicale s’interrogeait ce matin sur Europe1 sur la manière d’attirer les jeunes vers ces métiers. La solution crève pourtant les yeux. Il suffit de produire et diffuser des séries TV ou des émissions de télé réalité mettant en scène ces domaines. Comment expliquer que le jeunes se ruent aujourd’hui sur les métiers de la santé si ce n’est parce que depuis les années 90, ils sont gavés de séries  médicales comme « Urgences », « Grey’s anatomy » , « Docteur House » ou encore « Nip / Tuck ».

Bien sûr, soigner des gens et sauver des vie reste un beau métier mais les contraintes sont rudes et les sacrifices nombreux. Cela n’empêche pourtant des générations d’étudiants de se ruer en masse vers ces filières où la sélection est devenue impitoyable (même si elle s’opère de manière complétement stupide). A l’ère de la vidéo, les séries impriment plus sûrement leur empreinte dans les jeunes cerveaux pré-pubères que tous les brochures de l’ONISEP ou les forums des métiers. Aujourd’hui, ce sont les métiers de bouche qui ont la côte. Les C.I.O n’y sont pour rien ! Les émissions de télé réalité, si !  « Oui Chef !» avec Cyril Lignac, « Un dîner presque parfait », « Top Chef », « Master chef » et bien d’autres font le boulot. Dèsormais, tout les jeunes veulent se mettre aux fourneaux (eux qui ne se nourrisaient que de hamburger-frites et qu'il fallait menacer pour les faire passer à table !). Et pourtant, une fois encore, il s’agit de métiers contraignants. Pourquoi alors ne pas faire financer par l'ASSEDIC une émission « Tourner la fraise ! » ou une série « le dessoudeur ». Ce serait certainement plus efficace (et plus fun) que de verser des allocations à fond perdu. La meilleure recette pour relancer l’emploi et, du même coup, soutenir l’économie de la production audiovisuelle française … qui est bien malade !